La francophonie des élites : le cas de la Tunisie
par Samir Marzouki
Après un rapide historique de la présence du français en Tunisie, cette communication s’attache à analyser les raisons qui font que, malgré le recul de la maîtrise de cette langue dans le pays, elle demeure, dans une relation complexe avec l’arabe, la langue de l’élite et bénéficie assez durablement d’une représentation majoritairement positive : proximité géographique de la France, liens économiques pérennes, existence d’une communauté tunisienne vivant en France et attachée à la Tunisie, présence de médias et de productions culturelles francophones dans ce pays, caractère incontournable du français dans l’enseignement.
Abstract : The French-speaking world of the elite : Tunisia
After a brief historical survey of French language presence in Tunisia, this paper tries to analyse the reasons which explain that, despite of decline of this language mastery in this country, it is still, in a complex relationship with the Arabic one, the elite’s language and benefits on a long term basis from a majority positive representation : geographical proximity with France, economical lasting ties, presence of a Tunisian community in France which is tied up to Tunisia, presence of French speaking media and cultural productions in Tunisia, inescapable nature of French language in education.
Tweeter cet article Suivre @RevueHerodote sur TwitterL’institut Français de Géopolitique offre des formations de master intenses, exigeantes et passionnantes !
Hérodote est historiquement liée à la formation en géopolitique (master et doctorat) de l’Université Paris 8 — Vincennes - Saint-Denis, l’Institut Français de Géopolitique (IFG) où ont enseigné son fondateur Yves Lacoste, sa directrice Béatrice Giblin (également fondatrice de l’IFG), et une partie importante de l’équipe de la revue.
La première année est consacrée à la formation à et par la recherche, qui est au cœur du projet intellectuel et citoyen de l’École France de Géopolitique. Les étudiants et les étudiantes doivent écrire un mémoire de recherche d’une centaine de page appuyé sur une enquête de terrain d’un mois en autonomie. Un accompagnement fort leur est proposé pour favoriser leur réussite durant cette année si différente de leurs expériences précédentes.
En seconde année, quatre spécialisations professionnalisantes sont possibles : géopolitique locale et gouvernance territoriale, géopolitique du cyberespace, nouveaux territoires de la compétition stratégique, analyse des risques géopolitiques et environnementaux. Toutes ces spécialisations sont ouvertes à l’alternance, et la majorité des étudiants et des étudiantes a désormais un contrat d’apprentissage. Celles et ceux qui souhaitent faire une seconde année de recherche le peuvent, notamment en préparation d’un projet de doctorat.
Avec 85 places en première année, le master de l’IFG offre aussi une véritable vie collective de promo, animée notamment par une association étudiante dynamique. Les étudiantes et étudiants viennent de nombreuses formations et disciplines, notamment : géographie, d’histoire, de droit, de sociologie, de science-politique, Économie et gestion, langues (LLCE/LEA) ou de classes préparatoires.
Les candidatures en première année de master se font exclusivement via la plateforme nationale monmaster.gouv.fr du 26 février au 24 mars 2024. Toutes les informations utiles se trouvent sur le site www.geopolitique.net. En deuxième année, les candidatures doivent passer par le site de l’Université. L’IFG n’offre pas de formation au niveau licence.
