Les élections municipales de mars 2014 ont été marquées par l’écrasante défaite des équipes socialistes, les très nombreuses victoires de la droite - qui n’ont pas reposé sur l’adhésion à un programme municipal mais sur la déception et le rejet des socialistes au pouvoir y compris au niveau local - et le succès du parti de Marine Le Pen.
Dans ce numéro, Hérodote met les résultats électoraux en perspective en les replaçant sur des temps longs, en comparant les résultats par rapport aux inscrits pour ne pas effacer le poids de l’abstention, et en variant les niveaux d’analyse du national au local pour montrer comment les interprétations explicatives changent pour partie. Cette analyse géopolitique des résultats électoraux - fondée non seulement sur l’approche sociologique classique des comportements mais aussi sur les systèmes géopolitiques mis en place par les élus - s’avère particulièrement efficace, notamment dans l’examen de cas « emblématiques » de leur résistance ou de leur fragilité pouvant entraîner des bouleversements dans le système de pouvoirs local : Bastia, Perpignan, Béziers, Marseille, le Grand Lyon, Paris, la petite couronne.
Ce numéro était bouclé quand la nouvelle carte des régions fut annoncée : cependant, le « big bang » territorial avait été pris en compte par le biais de la création des grandes métropoles - Paris, Lyon, Marseille -, qui font chacune l’objet d’une analyse géopolitique précise.
Tweeter cet article Suivre @RevueHerodote sur TwitterL’institut Français de Géopolitique offre des formations de master intenses, exigeantes et passionnantes !
Hérodote est historiquement liée à la formation en géopolitique (master et doctorat) de l’Université Paris 8 — Vincennes - Saint-Denis, l’Institut Français de Géopolitique (IFG) où ont enseigné son fondateur Yves Lacoste, sa directrice Béatrice Giblin (également fondatrice de l’IFG), et une partie importante de l’équipe de la revue.
La première année est consacrée à la formation à et par la recherche, qui est au cœur du projet intellectuel et citoyen de l’École France de Géopolitique. Les étudiants et les étudiantes doivent écrire un mémoire de recherche d’une centaine de page appuyé sur une enquête de terrain d’un mois en autonomie. Un accompagnement fort leur est proposé pour favoriser leur réussite durant cette année si différente de leurs expériences précédentes.
En seconde année, quatre spécialisations professionnalisantes sont possibles : géopolitique locale et gouvernance territoriale, géopolitique du cyberespace, nouveaux territoires de la compétition stratégique, analyse des risques géopolitiques et environnementaux. Toutes ces spécialisations sont ouvertes à l’alternance, et la majorité des étudiants et des étudiantes a désormais un contrat d’apprentissage. Celles et ceux qui souhaitent faire une seconde année de recherche le peuvent, notamment en préparation d’un projet de doctorat.
Avec 85 places en première année, le master de l’IFG offre aussi une véritable vie collective de promo, animée notamment par une association étudiante dynamique. Les étudiantes et étudiants viennent de nombreuses formations et disciplines, notamment : géographie, d’histoire, de droit, de sociologie, de science-politique, Économie et gestion, langues (LLCE/LEA) ou de classes préparatoires.
Les candidatures en première année de master se font exclusivement via la plateforme nationale monmaster.gouv.fr du 26 février au 24 mars 2024. Toutes les informations utiles se trouvent sur le site www.geopolitique.net. En deuxième année, les candidatures doivent passer par le site de l’Université. L’IFG n’offre pas de formation au niveau licence.
