Révolution dans les affaires militaires
Les progrès technologiques dans les domaines du renseignement, de l’acquisition d’objectifs et des frappes de précision ont suscité un débat autour de la notion de « Révolution dans les affaires militaires » (RMA dans l’acronyme anglais). Adoptant le vocabulaire de la RMA bien que mettant en place une « transformation » plus prudente, les forces armées américaines ont su tirer profit de ces progrès technologiques pour distancer alliés et rivaux potentiels. Quels que soient leurs mérites opérationnels, cependant, les révolutions aérospatiale et électronique non seulement ne constituent pas la panacée stratégique, mais ont encore renforcé les tropismes de la culture stratégique américaine et la tendance actuelle à faire reposer la politique étrangère du pays sur la force militaire.
Abstract
Ongoing technological progress in fields such as intelligence, target acquisition, and precision attacks have fueled a debate on the possibility that a « Revolution in Military Affairs » (RMA) might be currently unfolding. By embracing the RMA rhetoric and yet implementing a more prudent « transformation », the US military has taken advantage of these advances and in the process has outpaced allies and competitors alike. However, and whatever their own operational merits, the aerospace and intelligence revolutions have not solved the strategic equation. They tend in fact to reinforce the proclivities of US strategic culture and go a long way to explain the current US foreign policy and its heavy reliance on military force.
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Hérodote est historiquement liée à la formation en géopolitique (master et doctorat) de l’Université Paris 8 — Vincennes - Saint-Denis, l’Institut Français de Géopolitique (IFG) où ont enseigné son fondateur Yves Lacoste, sa directrice Béatrice Giblin (également fondatrice de l’IFG), et une partie importante de l’équipe de la revue.
La première année est consacrée à la formation à et par la recherche, qui est au cœur du projet intellectuel et citoyen de l’École France de Géopolitique. Les étudiants et les étudiantes doivent écrire un mémoire de recherche d’une centaine de page appuyé sur une enquête de terrain d’un mois en autonomie. Un accompagnement fort leur est proposé pour favoriser leur réussite durant cette année si différente de leurs expériences précédentes.
En seconde année, quatre spécialisations professionnalisantes sont possibles : géopolitique locale et gouvernance territoriale, géopolitique du cyberespace, nouveaux territoires de la compétition stratégique, analyse des risques géopolitiques et environnementaux. Toutes ces spécialisations sont ouvertes à l’alternance, et la majorité des étudiants et des étudiantes a désormais un contrat d’apprentissage. Celles et ceux qui souhaitent faire une seconde année de recherche le peuvent, notamment en préparation d’un projet de doctorat.
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