La place de la langue française dans la francophonie
L’évolution de la place de la langue française dans la francophonie a connu des étapes majeures : entre le premier sommet de Niamey en 1970 et celui de Bucarest en 2006, le nombre des États et gouvernements représentés est passé de 21 à 61. La primauté des relations diplomatiques de la France s’affirme aux dépends des politiques linguistiques pour le développement de la langue française. Les moyens consacrés à la langue française s’en sont trouvés de plus en plus réduits. Ce recul des moyens consacrés à la diffusion du français s’opère dans un contexte géopolitique nouveau où la République sud-africaine attire dans son orbite toute l’Afrique centrale et même l’Afrique de l’Ouest.
Abstract : The place of the French language in the French-speaking world
The evolution of the French language in the French-speaking world has encountered major steps : between the first Niamey conference in 1970 and the Bucarest conference in 2006, the number of states and goverments represented has gone from 21 to 61. The primacy of French diplomatic relations has asserted itself at the expense of linguistic politics for the development of the French language. The means dedicated to the French language have been evermore reduced. This withdrawal of means dedicated to the diffusion of French happens in a new geopolitical context where the South African Republic draws around her Central Africa and even Western Africa.
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Hérodote est historiquement liée à la formation en géopolitique (master et doctorat) de l’Université Paris 8 — Vincennes - Saint-Denis, l’Institut Français de Géopolitique (IFG) où ont enseigné son fondateur Yves Lacoste, sa directrice Béatrice Giblin (également fondatrice de l’IFG), et une partie importante de l’équipe de la revue.
La première année est consacrée à la formation à et par la recherche, qui est au cœur du projet intellectuel et citoyen de l’École France de Géopolitique. Les étudiants et les étudiantes doivent écrire un mémoire de recherche d’une centaine de page appuyé sur une enquête de terrain d’un mois en autonomie. Un accompagnement fort leur est proposé pour favoriser leur réussite durant cette année si différente de leurs expériences précédentes.
En seconde année, quatre spécialisations professionnalisantes sont possibles : géopolitique locale et gouvernance territoriale, géopolitique du cyberespace, nouveaux territoires de la compétition stratégique, analyse des risques géopolitiques et environnementaux. Toutes ces spécialisations sont ouvertes à l’alternance, et la majorité des étudiants et des étudiantes a désormais un contrat d’apprentissage. Celles et ceux qui souhaitent faire une seconde année de recherche le peuvent, notamment en préparation d’un projet de doctorat.
Avec 85 places en première année, le master de l’IFG offre aussi une véritable vie collective de promo, animée notamment par une association étudiante dynamique. Les étudiantes et étudiants viennent de nombreuses formations et disciplines, notamment : géographie, d’histoire, de droit, de sociologie, de science-politique, Économie et gestion, langues (LLCE/LEA) ou de classes préparatoires.
Les candidatures en première année de master se font exclusivement via la plateforme nationale monmaster.gouv.fr du 26 février au 24 mars 2024. Toutes les informations utiles se trouvent sur le site www.geopolitique.net. En deuxième année, les candidatures doivent passer par le site de l’Université. L’IFG n’offre pas de formation au niveau licence.
