Géopolitique des drogues illicites en Asie
En Asie notamment, la géopolitique des drogues illicites doit beaucoup au rôle que la mondialisation a joué depuis la découverte de plantes à drogues et de leurs substances actives, à l’instrumentalisation des revenus de l’économie des drogues illicites lors de la guerre froide, et enfin au développement le plus récent de leur production, de leur trafic et de leur consommation mondiales. Acteurs internationaux parmi d’autres, certes, mais non des moindres, les États-Unis ont tenu une place prédominante dans ces processus, depuis l’instauration du régime mondial de prohibition de certaines drogues jusqu’à la guerre à la drogue qu’ils mènent encore.
le site web de l’auteur :
– Géographie et opium, géopolitique des drogues
Abstarct
Notably in Asia, the geopolitics of the drug trade owes much to the role that globalisation has played ever since the discovery of drug plants and their active substances, to the financial support of illegal drug economies during the Cold War, and lastly to the most recent developments in production methods, in trafficking and in worldwide consumption. Ever since the establishment of a worldwide consensus prohibiting certain drugs, the United States, not discounting other very important international players, have held a predominant place in the war against drugs, which they still lead today.
– Geopium, Geography and Opium, Geopolitics of Drugs
Tweeter cet article Suivre @RevueHerodote sur TwitterL’institut Français de Géopolitique offre des formations de master intenses, exigeantes et passionnantes !
Hérodote est historiquement liée à la formation en géopolitique (master et doctorat) de l’Université Paris 8 — Vincennes - Saint-Denis, l’Institut Français de Géopolitique (IFG) où ont enseigné son fondateur Yves Lacoste, sa directrice Béatrice Giblin (également fondatrice de l’IFG), et une partie importante de l’équipe de la revue.
La première année est consacrée à la formation à et par la recherche, qui est au cœur du projet intellectuel et citoyen de l’École France de Géopolitique. Les étudiants et les étudiantes doivent écrire un mémoire de recherche d’une centaine de page appuyé sur une enquête de terrain d’un mois en autonomie. Un accompagnement fort leur est proposé pour favoriser leur réussite durant cette année si différente de leurs expériences précédentes.
En seconde année, quatre spécialisations professionnalisantes sont possibles : géopolitique locale et gouvernance territoriale, géopolitique du cyberespace, nouveaux territoires de la compétition stratégique, analyse des risques géopolitiques et environnementaux. Toutes ces spécialisations sont ouvertes à l’alternance, et la majorité des étudiants et des étudiantes a désormais un contrat d’apprentissage. Celles et ceux qui souhaitent faire une seconde année de recherche le peuvent, notamment en préparation d’un projet de doctorat.
Avec 85 places en première année, le master de l’IFG offre aussi une véritable vie collective de promo, animée notamment par une association étudiante dynamique. Les étudiantes et étudiants viennent de nombreuses formations et disciplines, notamment : géographie, d’histoire, de droit, de sociologie, de science-politique, Économie et gestion, langues (LLCE/LEA) ou de classes préparatoires.
Les candidatures en première année de master se font exclusivement via la plateforme nationale monmaster.gouv.fr du 26 février au 24 mars 2024. Toutes les informations utiles se trouvent sur le site www.geopolitique.net. En deuxième année, les candidatures doivent passer par le site de l’Université. L’IFG n’offre pas de formation au niveau licence.