Île-de-France : la fin de la banlieue rouge
par Philippe Subra
Résumé : Île-de-France : la fin de la banlieue rouge
La puissance politique du Parti communiste en France a longtemps reposé sur un système géopolitique spécifique, celui de la banlieue rouge, fondé sur le contrôle de positions de pouvoir locales et un encadrement très fin de la population. La perte de très nombreuses municipalités depuis 1989, les évolutions sociologiques, économiques (désindustrialisation) et urbaines de la banlieue parisienne, la montée de l’abstention et la concentration de la population d’origine étrangère, qui ne vote pas et milite peu, dans les communes communistes sont en train de porter des coups fatals à ce modèle géopolitique, sans que les responsables du parti paraissent capables de lui substituer une stratégie de rechange, comme en témoignent les débats très vifs sur la question des alliances à la veille des élections cantonales et régionales du printemps 2004.
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