Le paysan et le philosophe
par Jean Jacob
Résumé : Le paysan et le philosophe
« Le paysan et le philosophe » : José Bové et Jacques Ellul. Figure marquante des altermondialistes, José Bové (né en 1953) a été très influencé par la pensée et l’action de l’universitaire français Jacques Ellul (1912-1994) dont on colporte paresseusement une image surfaite de penseur libertaire. Comme ce dernier, José Bové déplore la place prise par la technique dans le monde contemporain et ne croit guère au pouvoir des hommes politiques. Cependant, on omet généralement de rappeler que la position de Jacques Ellul sur le monde contemporain traduit surtout, en dépit des apparences sociologiques, l’exaspération d’un croyant qui ne tolère pas que l’homme veuille affirmer son autonomie sur terre. C’est pourquoi il condamne tout particulièrement le politique. Car, en effet, c’est au sein de cet espace que l’homme est le plus tenté d’affirmer sa subjectivité, sa pleine souveraineté, sans se soucier de Dieu. Dans quelle mesure retrouve-t-on cette défiance du politique chez José Bové ?
Tweeter cet article Suivre @RevueHerodote sur TwitterL’institut Français de Géopolitique offre des formations de master intenses, exigeantes et passionnantes !
Hérodote est historiquement liée à la formation en géopolitique (master et doctorat) de l’Université Paris 8 — Vincennes - Saint-Denis, l’Institut Français de Géopolitique (IFG) où ont enseigné son fondateur Yves Lacoste, sa directrice Béatrice Giblin (également fondatrice de l’IFG), et une partie importante de l’équipe de la revue.
La première année est consacrée à la formation à et par la recherche, qui est au cœur du projet intellectuel et citoyen de l’École France de Géopolitique. Les étudiants et les étudiantes doivent écrire un mémoire de recherche d’une centaine de page appuyé sur une enquête de terrain d’un mois en autonomie. Un accompagnement fort leur est proposé pour favoriser leur réussite durant cette année si différente de leurs expériences précédentes.
En seconde année, quatre spécialisations professionnalisantes sont possibles : géopolitique locale et gouvernance territoriale, géopolitique du cyberespace, nouveaux territoires de la compétition stratégique, analyse des risques géopolitiques et environnementaux. Toutes ces spécialisations sont ouvertes à l’alternance, et la majorité des étudiants et des étudiantes a désormais un contrat d’apprentissage. Celles et ceux qui souhaitent faire une seconde année de recherche le peuvent, notamment en préparation d’un projet de doctorat.
Avec 85 places en première année, le master de l’IFG offre aussi une véritable vie collective de promo, animée notamment par une association étudiante dynamique. Les étudiantes et étudiants viennent de nombreuses formations et disciplines, notamment : géographie, d’histoire, de droit, de sociologie, de science-politique, Économie et gestion, langues (LLCE/LEA) ou de classes préparatoires.
Les candidatures en première année de master se font exclusivement via la plateforme nationale monmaster.gouv.fr du 26 février au 24 mars 2024. Toutes les informations utiles se trouvent sur le site www.geopolitique.net. En deuxième année, les candidatures doivent passer par le site de l’Université. L’IFG n’offre pas de formation au niveau licence.