Espace très convoité, objet d’enjeux politiques et de « territorialisation », le Sahara traverse depuis les années 2000 une période agitée en raison, notamment, de l’installation de groupes terroristes islamistes sur son sol, du développement de trafics en tous genres, de l’immigration clandestine de Subsahariens ou encore de la compétition engagée entre pays du Nord et émergents pour s’approprier ses richesses minières et pétrolières.
Porosité des frontières et développement de la fraude et des trafics, y compris d’otages ; captation des rentes engendrées par cette situation de désordre et de transformations géoéconomiques ; prise de contrôle de l’exploitation des richesses pétrolières et minières par des entreprises étrangères assurant des rentés accaparées par les élites nationales ; apparition de nouveaux pouvoirs liés à ces rentes (groupes terroristes, contrebandiers et trafiquants, réseaux d’immigration clandestine, etc.), posant des enjeux sécuritaires majeurs : autant de thèmes abordés dans ce numéro d’Hérodote qui fait le point sur les bouleversements géopolitiques en cours dans un Sahara morcelé en une série de territoires et de routes controlés par des acteurs multiples, qui se moquent des frontières étatiques.
Tweeter cet article Suivre @RevueHerodote sur TwitterL’institut Français de Géopolitique offre des formations de master intenses, exigeantes et passionnantes !
Hérodote est historiquement liée à la formation en géopolitique (master et doctorat) de l’Université Paris 8 — Vincennes - Saint-Denis, l’Institut Français de Géopolitique (IFG) où ont enseigné son fondateur Yves Lacoste, sa directrice Béatrice Giblin (également fondatrice de l’IFG), et une partie importante de l’équipe de la revue.
La première année est consacrée à la formation à et par la recherche, qui est au cœur du projet intellectuel et citoyen de l’École France de Géopolitique. Les étudiants et les étudiantes doivent écrire un mémoire de recherche d’une centaine de page appuyé sur une enquête de terrain d’un mois en autonomie. Un accompagnement fort leur est proposé pour favoriser leur réussite durant cette année si différente de leurs expériences précédentes.
En seconde année, quatre spécialisations professionnalisantes sont possibles : géopolitique locale et gouvernance territoriale, géopolitique du cyberespace, nouveaux territoires de la compétition stratégique, analyse des risques géopolitiques et environnementaux. Toutes ces spécialisations sont ouvertes à l’alternance, et la majorité des étudiants et des étudiantes a désormais un contrat d’apprentissage. Celles et ceux qui souhaitent faire une seconde année de recherche le peuvent, notamment en préparation d’un projet de doctorat.
Avec 85 places en première année, le master de l’IFG offre aussi une véritable vie collective de promo, animée notamment par une association étudiante dynamique. Les étudiantes et étudiants viennent de nombreuses formations et disciplines, notamment : géographie, d’histoire, de droit, de sociologie, de science-politique, Économie et gestion, langues (LLCE/LEA) ou de classes préparatoires.
Les candidatures en première année de master se font exclusivement via la plateforme nationale monmaster.gouv.fr du 26 février au 24 mars 2024. Toutes les informations utiles se trouvent sur le site www.geopolitique.net. En deuxième année, les candidatures doivent passer par le site de l’Université. L’IFG n’offre pas de formation au niveau licence.